1ère année à l'essai - Cours de CSO - 28/02

Je prit Aquarello, qui, comme d'habitude, se montrait méfiant.
"Tranquille, mon beau !"
Bien sûr, cela n'eu aucun effet sur Aquarello, mais comme je me montrait paisible, il se détendit. A peine. Moi, j'adorais le saut d'obstacle ! J'arriva au centre du manège.
"Bonjour, Sarah."
Sans attendre, je vérifia le sanglage, monta en selle et régla les étriers plutôt courts. Aujourd'hui, saut d'obstacle ! J'attendit les ordres de la prof/directrice.

La ligne d'obstacles ne semblait pas trop dur. Je sourit. Fénéant, hein ? Avec l'énergie et le bonheur du saut que je ressentais, je doutais qu'il nous fasse une petite crise ! Et quand bien même, j'avais déjà monter plus mou ! Je mit tout de suite des jambes, histoire de dire :
*Toi, mon coco, tu va avancer !*
Il réagit plutôt bien, et je l'échauffa. Pas, trot, galop, trot, incurvation, je fit attention à ma position et je réussit à obtenir ce que je voulais : Aquarello se détendit, et mâcha son mors. C'était la première des choses à obtenir quand on monte.
"Aquarello est prêt"

Je fit ce qu'avais dit la prof. Comme prévu, Aquarello rua. Mais je m'étais préparer.
"Non"
Le ton était calme mais ferme. Aquarello, qui se préparait à ruer de nouveau, se remit en route. Il fut tonique, et fit sans problème la demi-volte pour changer de sens. Etonnament, il se lança bien au galop et sauta sans problème. Pas la moindre ruade !
"Bien"
Le ton était doux, accompagné d'une caresse à l'encolure. Je le mit au trot sur la piste, attendant les ordres.

Toujours plus dur, hein ? Pas grave, je savais encore faire ça. Je remit Aquarello au galop. Il répondit bien. J'appliquai les conseils de Sarah, et, évidement, mon saut n'en fut que meilleur. Je passa le second obstacle et me redressa. Je compta les foulées de galop. Une, deux, saut ! L'oxer n'était pas si dur finalement !
"Comme ça ?"

Bon, ok, je m'était bien redressée. Parfait. Bon, elle va conti...aaaaaah !!! Punaise, je maîtrise plus rien ! J'entends rien de ce que me dit la prof ! J'ai le vent qui siffle dans les oreilles. Ah, Aquarello veut faire le fou, hein ? Il se cabre, à présent !
"Tu va voir !"
Paroles soufflés, impossibles à entendre. Je me mit en avant, et, dès que le cheval remit ses antérieurs à terre, je l'obligea à se cabrer, encore et toujours. Il finnit par se fatiguer. Je relâcha la pression. Je ne lui avait pas fait mal, cette technique est indolore. Aquarello ne se montrait donc pas plus méfiant qu'avant. Il savait juste qu'il ne fallait pas embêter cette cavalière. Puis j'eu la certitude que ka prof allait me passer un savon, genre "Tu aurais dû te montrer plus méfiante, et patatati et patata..."

Bon, j'avais échapper au pire, c'est-à-dire l'engueulade.
"Je vais continuer à sauter."
Voyons voir son opinion. Je regarda ma monture. Elle était éssouflée, les flancs légèrement en sueur et la respiration saccadée.
"Euh...finalement, je crois qu'il lui faut une petite pause..."

Je me calmait, quittant le 160 battement à la minute pour un raisonnable 70. Je mit Aquarello en cercle, et regretta un peu de l'avoir fait se cabrer. Mais qui ne fait rien n'a rien !
"Je t'aime bien Aquarello"
Un murmure.
Un souffle.
Une promesse.
Que seul le cheval entends.

"Plus que jamais"
Des paroles, pleines d'assurance et de vérité. Je mit sur la piste Aquarello. Sans problème, il passa à un petit galop. J'accompagnais avec le bassin, les épaules et donc les mains, et le cheval se détendit légèrement. Rien que le monter était suffisant, et je compris que, malgré ses dérobades, Aquarello était mon chouchou.

Je mit Aquarello au galop et sauta tout les obstacles sans problème, mais mon beau cheval restait méfiant.
"Oui, voilà !"

[pas d'inspi]

Le saut se fit sans emcombre, mais le cheval se méfiait toujours et encore.
"Voilà"